[Les femmes, les sciences et le Covid-19]

Il y a bien un marronnier que l’association aimera à vous ressortir tous les ans tant que la problématique existera : les femmes en Sciences, et leur oubli, leurs barrières, le vol de leurs travaux. L’ONU y consacre désormais une journée, c’est la Journée Internationale des Femmes et Filles de Science, le 11 février. A ce titre, Terminus des Sciences vous a préparé plusieurs actions : conférence et projection sur les scientifiques femmes du XXe siècle, et des rencontres destinées aux jeunes avec des femmes scientifiques normandes. Pour mêler cette actualité de l’association à un ingrédient devenu indispensable à notre quotidien depuis 2020, nous traiterons alors du travail des scientifiques (femmes) autour de ce virus et de l’épidémie. De June Almeida à Shi Zhengli, les femmes de l’ombre de la virologie Nous entendons beaucoup de voix masculines s’exprimer dans les médias (conventionnels, réseaux sociaux, et chaînes Youtube) depuis le début…

0 commentaire

[Décès de Steven Weinberg, unificateur de forces]

Steven Weinberg, l'un des plus grands physiciens théoriciens de tous les temps, est décédé le 23 juillet à l'âge de 88 ans. Il avait révolutionné la physique des particules, la théorie quantique des champs et la cosmologie grâce à des percées conceptuelles qui, aujourd'hui encore, constituent le fondement de notre compréhension de la réalité physique. Weinberg est bien connu pour sa théorie unifiée des forces faibles et électromagnétiques, qui lui a valu en 1979 un prix Nobel, partagé avec Sheldon Glashow et Abdus Salam, et qui a permis de prédire les bosons vecteurs Z et W, découverts ultérieurement au CERN en 1983. S'il a pu construire cette théorie, c'est parce qu'il a compris que certaines nouvelles idées théoriques, dont on pensait initialement qu'elles pouvaient servir à la description des interactions fortes présentes dans le noyau, pouvaient en fait expliquer la nature de la force faible. « J'ai soudain compris qu'il s'agissait…

0 commentaire

[Une histoire de Petit Prince… ou plutôt de Saint Exupéry]

Le 29 juin est la journée mondiale du Petit Prince qui fête également cette année les 75 ans de sa parution en France. Cette date a été retenue en hommage à son auteur Antoine de Saint Exupéry né le 29 juin 1900. Si Antoine de Saint Exupéry est connu pour être un écrivain à succès et un grand aviateur, on connaît moins son côté inventeur prolifique qui n’a eu de cesse de chercher des solutions à des problèmes concrets qu'il rencontrait quotidiennement pendant ses missions aériennes. Le premier brevet déposé par Antoine de Saint-Exupéry date de 1934 (Brevet n° 795.308) et concerne un système pour l’atterrissage sans visibilité des avions. Il fait preuve d’esprit scientifique dans sa façon d’aborder les questions et d’ingéniosité technique pour les résoudre. Ce brevet décrit un système lumineux d'aide à l'atterrissage sans visibilité, mesurant en permanence la hauteur de l'avion par rapport au sol. Antoine…

0 commentaire

[Napoléon Bonaparte, homme de sciences]

L'Europe célèbre cette semaine le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte (1769-1821), général dans les armées de Louis XVI et de la République française (1785-1799) puis premier consul (1799-1804) et empereur (1804-1815). L'homme politique aura particulièrement marqué la ville de Cherbourg de son emprunte quand, alors premier consul, il ordonne la construction d'une rade artificielle à visée militaire défensive, qui est demeurée la rade artificielle la plus grande du monde jusqu'en 2008 et la construction de celle de Ras Laffan (Qatar),. Mais Napoléon Bonaparte est aussi homme de sciences. Ainsi, à seulement 16 ans, il passe l'examen d'artillerie à l'école militaire de Paris (où il est réputé meilleur mathématicien de l'école) et devient lieutenant en second. Son examinateur, qui n'est autre que Laplace, se dit même impressionné par les connaissances mathématiques du futur artilleur, nettement supérieures à celles de ses contemporains même cultivés. En réalité, Napoléon Bonaparte, qui a…

0 commentaire

[Sophie Germain, pionnière des mathématiques]

A l’occasion de la sortie de la BD “Les Audaces de Sophie Germain” ce 16 avril 2021, découvrez cette scientifique singulière qui s’est faite passer pour un homme pour accéder au monde très fermé des mathématiques.  A la fin du XVIIIe siècle, Sophie Germain (1776-1831) intègre la célèbre école Polytechnique sous le faux nom d’Antoine Auguste Le Blanc. Celui-ci lui permet de débuter une correspondance avec le célèbre mathématicien Joseph-Louis Lagrange. Impressionné par les écrits qu’il reçoit, il demande à la rencontrer et découvre alors la véritable identité de la scientifique, qu'il décide de prendre sous son aile. Sophie Germain dédie alors le reste de sa vie aux mathématiques. En 1814, le mathématicien Siméon Denis Poisson tente de s’attribuer ses travaux (effet Matilda). Elle est néanmoins la première femme à remporter un prix de l’Académie des Sciences, en 1816, lequel récompense ses recherches pour démontrer le théorème de Fermat. Elle…

0 commentaire

[De retour sur l’ISS, Thomas Pesquet étudiera les blobs]

👨‍🚀🎖 L’Agence Spatiale Européenne (ESA) l’a annoncé le 16 mars, le normand Thomas Pesquet s’envolera le mois prochain pour une nouvelle mission de 200 jours sur la Station Spatiale Internationale (ISS), dont il sera par ailleurs le premier Français commandant de bord. 🧫 Il y consacrera une partie de ses travaux à l’étude des blobs. Ces organismes, ni animaux, ni végétaux, ni champignons sont constitués d’une unique cellule, mais suffisamment grande pour l’observer à l'œil nu. Ils présentent d’autres particularités étonnantes, telles que le fait de montrer des signes d’intelligence, bien que dépourvus d’organes, donc de cerveau, ou être théoriquement immortels… 🤯 Les blobs se répandent facilement sur les surfaces et leur évolution dans l’espace, où ils ne sont pas soumis à la gravité, est sujette à éveiller notre curiosité ! 📣 Enseignant-e-s, scolaires, ne manquez pas l’occasion de reproduire l’expérience de Thomas Pesquet dans votre classe, des kits sont…

0 commentaire

[Hommage à deux grands scientifiques morts un 24 février]

Alors que le robot Perseverance s’est récemment posé sur Mars après un long périple dans l’espace, l’engouement du public pour l’exploration spatiale est grandissant. Dans ce contexte, Terminus des Sciences souhaite rendre hommage à deux grands scientifiques qui ont contribué de près ou de loin à cette grande aventure : Katherine Johnson et Henry Cavendish ! La première nous a quittés il y a exactement un an, le 24 février 2020, et a grandement pris part à l’exploration spatiale et lunaire en réalisant des calculs de trajectoires spatiales, notamment pour les programmes Mercury et Apollo. Sa biographie : https://www.nasa.gov/content/katherine-johnson-biography Henry Cavendish est quant à lui originaire du XVIIIème siècle. Physicien et chimiste, il a notamment travaillé sur la mesure de la constante gravitationnelle (bien connue des lycéens !) dont la mesure précise est indispensable au calcul des trajectoires spatiales. Homme discret, celui-ci n’a que peu publié de son vivant. Il…

0 commentaire

[Femmes en Sciences – Episode 4/4, Vaste sujet !]

🤯 Dans un rapport récent, l’Assemblée Nationale fait un constat alarmant : “les femmes occupent une place bien trop réduite dans les sciences et que malgré des avancées, la situation n’évolue que très lentement, voire présente parfois un certain recul” [1]. Intérêts différents ? Aptitudes complémentaires ? Constructions sociales ? 🌬 Après vous avoir présenté des femmes scientifiques et leurs travaux, voici quelques pistes pour explorer le sujet des femmes dans les sciences, l’influence voire les contraintes liées au genre. Un roman, “Combien de pas jusqu’à la Lune” (Carole Trébor), nous plonge dans la vie de Katherine Johnson, mathématicienne spécialiste des calculs de trajectoire pour la NASA 🚀. Dans l’Amérique ségrégationniste et patriarcale des années 1950 et 1960, elle brise alors deux plafonds de verre en intégrant le petit milieu de l'ingénierie aérospatiale. L’exactitude de son travail permet alors à Apollo 11 de remplir sa mission : arriver sur la…

0 commentaire

[Femmes en Sciences – Episode 3/4: Emmanuelle CHARPENTIER & Jennifer DUBNA]

En 2020, le prix Nobel de Chimie n'a pas été décerné à une mais à deux personnes : Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ! 👩‍🔬 Emmanuelle Charpentier 🇫🇷 et Jennifer Doudna 🇺🇸 ont uni leur savoir et leurs recherches afin de mettre au point une méthode révolutionnaire : les “ciseaux moléculaires” ✂ (CRISPR-Cas9). Ils permettent de supprimer une séquence d'ADN et de la réécrire entièrement. Les applications de cet outil sont nombreuses, allant de l'agriculture à la médecine ! Pour en savoir plus:> un article : https://www.afm-telethon.fr/glossaire/crisprcas9-90754> un extrait d’une émission télévisée : https://information.tv5monde.com/video/nobel-de-chimie-la-francaise-emmanuelle-charpentier-et-l-americaine-jennifer-doudna

0 commentaire

[Femmes en Sciences – Episode 2/4: Valérie MASSON-DELMOTTE]

Valérie Masson-Delmotte est chercheuse en climatologie et co-présidente d’un groupe du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat). Elle a notamment remporté la médaille d’argent du CNRS en 2019 ainsi que la médaille du Comité Scientifique pour la Recherche Antarctique en 2020. Elle cherche à vulgariser les sciences en intervenant tant dans des établissements scolaires que dans des centres commerciaux, de façon à toucher le plus grand nombre ! "L’objet de mes recherches est de quantifier les variations climatiques passées, en comprendre les mécanismes et utiliser ces informations pour évaluer les modèles de climat et la confiance dans les projections d’évolutions futures. J’ai notamment participé à deux programmes internationaux qui ont permis de caractériser la variabilité du climat du Groenland ❄ au cours des 130 000 dernières années. Nous avons ainsi caractérisé les mécanismes d’amplification polaire et la contribution de la calotte du Groenland au haut niveau marin de…

0 commentaire

Fin du contenu

Aucune page supplémentaire à charger