En Antarctique, continent de glace, la nature et la science ont priorité. Depuis plus de 60 ans, avec le Traité sur l’Antarctique, il est en effet réservé aux seules activités pacifiques. Et depuis 30 ans, le protocole de Madrid interdit l’exploitation des ressources minérales de ces terres gelées à des fins autres que scientifiques. Au cœur de nombreuses recherches, ce continent est d’une importance capitale pour la science que ce soit pour étudier les espèces qui y vivent, l’impact du changement climatique sur les glaces ou encore pour mieux comprendre notre planète depuis ce laboratoire naturel. A travers une vidéo publiée récemment, le CNRS présente un aperçu des recherches menées sur le continent blanc:> https://lejournal.cnrs.fr/videos/lantarctique-laboratoire-de-glace
Chaque année, entre mi-juillet et fin août, la Terre, sur son orbite autour du Soleil, traverse les courants de poussières dispersés par la comète 109P/Swift-Tuttle au fil de ses passages durant des siècles. Cette comète rend visite au Soleil tous les 133 ans - la dernière fois, c'était en 1992 - et sous l'action de notre étoile, des poussières sont arrachées à sa surface glacée, accumulées dans des courants que la Terre traverse tous les ans, aux mêmes dates. L'essaim est centré sur la constellation de Persée, d'où les Perséides tirent leur nom ! Si la pluie d'étoiles filantes des Perséides est l'une des plus belles de l'année, observable à une saison où les températures sont plus agréables, ce n'est pas la seule: les Léonides, en novembre, dont la position du radiant est au sein de la constellation du Lion,les Géminides en décembre, dont la position du radiant est au sein de la constellation…
Steven Weinberg, l'un des plus grands physiciens théoriciens de tous les temps, est décédé le 23 juillet à l'âge de 88 ans. Il avait révolutionné la physique des particules, la théorie quantique des champs et la cosmologie grâce à des percées conceptuelles qui, aujourd'hui encore, constituent le fondement de notre compréhension de la réalité physique. Weinberg est bien connu pour sa théorie unifiée des forces faibles et électromagnétiques, qui lui a valu en 1979 un prix Nobel, partagé avec Sheldon Glashow et Abdus Salam, et qui a permis de prédire les bosons vecteurs Z et W, découverts ultérieurement au CERN en 1983. S'il a pu construire cette théorie, c'est parce qu'il a compris que certaines nouvelles idées théoriques, dont on pensait initialement qu'elles pouvaient servir à la description des interactions fortes présentes dans le noyau, pouvaient en fait expliquer la nature de la force faible. « J'ai soudain compris qu'il s'agissait…
La nature a souvent de bonnes idées, que les chercheurs essaient de s'approprier, comme c'est récemment le cas avec la production d'une fibre plus performante que la soie d'araignée. Cinq fois plus résistante que l'acier à poids égal, et en même temps étonnamment flexible, la soie d'araignée présente une composition particulière et complexe, subtile mélange de deux composants: l'un cristallin et l'autre amorphe. L'élément cristallin, qui représente environ 10 à 25 % de la fibre, est formé de l'assemblage de petits peptides de quelques acides aminés contenant des répétitions d'alanine ou d'alanine et de glycine. Ces peptides s'organisent en cristaux de 2 à 5 nanomètres de côté, grâce à des liaisons hydrogènes entre différentes couches d'acides aminés superposés (qui forment la structure appelée feuillet bêta). Au contraire, le composant amorphe n'est pas constitué d'un réseau de molécules organisés mais de peptides, plus longs et plus riches en acide aminé glycine. Leur empilement…
Bien que le ciel soit rempli d'étoiles, objets lumineux par excellence, il nous apparaît noir chaque nuit... Ce paradoxe a pour la première fois été relevé par Heinrich Olbers, médecin allemand passionné d'astronomie, qui en 1823 écrivait dans un ouvrage intitulé "La transparence cosmique": "S'il y a réellement des soleils dans tout l'espace infini, leur ensemble est infini et alors le ciel tout entier devrait être aussi brillant que le Soleil. Car toute ligne que j'imagine tirée à partir de nos yeux rencontrera nécessairement une étoile fixe quelconque, et par conséquent tout point du ciel devrait nous envoyer de la lumière stellaire." Pour comprendre pourquoi ce n'est pas le cas, il faut convoquer la relativité générale d’Einstein et notamment se rappeler que l’Univers est en expansion.« L’âge de l’Univers est fini et la lumière de ses étoiles est atténuée par l’expansion de l’Univers » On pourrait s’attendre à ce que le ciel…
On the Moon Again est un événement mondial créé en 2019 à l’occasion du cinquantième anniversaire du premier pas de l’Homme sur la Lune. Depuis, chaque année et à travers 77 pays, chacun est invité à se tourner le temps d’un week-end vers notre satellite naturel pour en découvrir un peu plus à son sujet. Pour la première fois depuis le lancement de cet événement, la ville de Cherbourg-en-Cotentin fait partie de l’aventure. Ainsi, le Groupe Astronomique de Querqueville (GAQ), le planétarium Ludiver et l’association Terminus des Sciences s’associent pour proposer deux soirées inédites dans le Cotentin, les vendredi 16 et samedi 17 juillet à partir de 21h. On The Moon Again, c’est quoi ? Un événement international vous invitant à lever les yeux au ciel et à observer la Lune et l’espace ! On The Moon Again, c’est pour qui ? Pour tout le monde ! Passionés ou novices,…
Le festival « du Big Bang aux big bands » 2ème édition aura lieu la nuit du samedi 3 juillet 2021: en ligne et au cinéma Tati d’Orsay. La nuit du 3 au 4 juillet 2021, passez la tête dans les étoiles… sur la toile ! Pour sa deuxième édition, le festival « Du Big Bang aux big bands » vous invite à un croisement original entre musique, cinéma, astronomie, reportages, dessins, science-fiction: un nuit complète de direct sur internet et au cinéma Jacques Tati d’Orsay ! suivez le festival sur la chaîne Youtube Le sense of Wonder pour le live durant toute la nuit dès le samedi 3 juillet à 20h30 ! Animation par Sébastien Carassou (le Sense of Wonder), Alice Thomas (Alice au Pays des étoiles), Théo Drieu (Balade Mentale) et Anna Niemec (Space Apero) depuis la salle Tati d’Orsay, où le cinéma restera ouvert toute la nuit.
Le 29 juin est la journée mondiale du Petit Prince qui fête également cette année les 75 ans de sa parution en France. Cette date a été retenue en hommage à son auteur Antoine de Saint Exupéry né le 29 juin 1900. Si Antoine de Saint Exupéry est connu pour être un écrivain à succès et un grand aviateur, on connaît moins son côté inventeur prolifique qui n’a eu de cesse de chercher des solutions à des problèmes concrets qu'il rencontrait quotidiennement pendant ses missions aériennes. Le premier brevet déposé par Antoine de Saint-Exupéry date de 1934 (Brevet n° 795.308) et concerne un système pour l’atterrissage sans visibilité des avions. Il fait preuve d’esprit scientifique dans sa façon d’aborder les questions et d’ingéniosité technique pour les résoudre. Ce brevet décrit un système lumineux d'aide à l'atterrissage sans visibilité, mesurant en permanence la hauteur de l'avion par rapport au sol. Antoine…
Le télescope spatial Hubble, opérationnel depuis 1990, ne répond plus depuis deux semaines. Si le télescope lui-même et les instruments scientifiques semblent en bonne santé, l’ordinateur qui contrôle ces instruments s’est arrêté dimanche 13 juin et les essais pour le redémarrer ont jusqu'ici échoué. Le problème viendrait d’un module de mémoire abîmé, peut-être du fait des rayonnements cosmiques auquel l'électronique de vol est confronté. Orbitant à environ 550 kilomètres de la surface de la Terre, Hubble est notamment composé d'un grand miroir (2.4 m de diamètre) qui lui permet de restituer des images avec une résolution angulaire inférieure à 0,1 seconde d'arc, capable de distinguer deux lucioles se trouvant à moins de trois mètres l'une de l'autre depuis une distance de près de 11 000 kilomètres. Sa capacité à observer à l'aide d'imageurs et de spectroscopes dans l'infrarouge proche et l'ultraviolet, lui ont permis de surclasser, pour de nombreux types d'observation, les…
La distance la plus courte entre deux points est toujours une ligne droite dans la géométrie euclidienne, qui est la géométrie qui est habituellement apprise à l’école, où les figures sont bidimensionnelles et représentées sur une surface plane comme une feuille de cahier. A la surface de la Terre, en revanche, la distance la plus courte est une courbe appelée géodésique. C’est parce que notre planète n’est pas plate ! Ainsi, c'est la géométrie riemannienne qui s'applique, tel que le font les planificateurs de vol pour tracer les itinéraires des aéronefs afin d’économiser du temps et du carburant. Partons de Cherbourg-en-Cotentin (Latitude : 49°38′23″ Nord ; Longitude : 1°36′58″ Ouest) et choisissons une destination à même latitude: Vancouver (Latitude : 49°14′58″ Nord ; Longitude : 123°07′09″ Ouest) fait office de bonne candidate. Le trajet s’effectue sur une sphère, la Terre, dont le rayon mesure 6371 km. Le rayon du 49e…