[Annonce conférence: Le mythe Enigma]

Lors de la Seconde guerre mondiale, Enigma bouleversa le monde de la cryptographie en assurant la confidentialité des communications allemandes. Cette machine permettait aux Nazis de crypter les messages militaires, en se basant sur un dispositif électro-mécanique de chiffrement. Le chiffrement, une nécessité militaire Depuis des millénaires, les rois, les empereurs et les généraux ont dû se doter de moyens de communication efficaces pour commander leurs armées. Ils étaient conscients des risques encourus si leurs messages tombaient dans les mains d’un ennemi. Cela les a incités à créer des codes afin que seul le destinataire des messages puisse les lire. Ainsi, dans un souci de confidentialité, les nations ont créé des services secrets chargés d’assurer la sécurité des communications par la mise en place des meilleurs codes possibles. Ainsi, c’est Jules César qui a inventé la substitution mono-alphabétique, lequel consiste simplement en un décalage de l’alphabet. Au XVIe siècle, Blaise…

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[Petite histoire de l’écartement des rails de chemin de fer]

Depuis le XIXe siècle, l’écartement dit normal entre deux rails de chemin de fer est de 4 pieds et 8,5 pouces, soit 1435 mm. Mais pourquoi? Les premières voies ferrées ont été construites par les ingénieurs anglais des tramways. Or les constructeurs de tramways produisaient aussi des chariots, dont l'écartement standard est celui-ci. Ainsi, en choisissant les mêmes dimensions, ils assuraient une reconversion plus aisée et à moindres coûts des chariots en wagon. Cet écartement standard des charrettes et des chariots venait du fait qu'en Europe et en Angleterre, les routes avaient des ornières et un espacement différent aurait causé la rupture de l'essieu. En effet, les premières grandes routes ont été construites par l'Empire romain, pour accélérer le déplacement des ses légions et de ses chariots de guerre. A force de trafic, les dalles des routes se sont creusées pour dessiner des ornières. Au lieu de les combler, les…

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[Transformer le CO2 de l’air en roche pour diminuer les émissions]

Pour limiter l’empreinte carbone due à l’activité humaine, la séquestration du dioxyde de carbone (CO2) par minéralisation est actuellement mise en œuvre par la plus grande usine de captage de CO2 au monde, dans le massif volcanique de Hengill, près de la capitale islandaise Reykjavik. Concrètement, il s’agit de piéger le CO2, principal responsable du réchauffement climatique, puis de l’injecter dans le basalte, très poreux, dans lequel il se pétrifie. Ce processus existe dans la nature, où il peut prendre jusqu’à plusieurs milliers d’années pour se finaliser. Lors d’injections pilotes, les scientifiques ont réussi à mener le processus à terme en seulement deux ans. Une fois le CO2 pétrifié, son confinement est quasiment garanti pour une très longue durée. Pour Sigurdur Gislason, géochimiste à l’université d’Islande, « Il s’agit de la forme la plus stable et sécurisée de stockage du CO2 ». La start-up suisse Climeworks, qui vient d'inaugurer la plus grande…

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[Un Afterwork dédié à l’usine du futur]

Les partenaires de l’écosystème Cotentin Numérique organisent jeudi 21 octobre de 17h à 20 h un Afterwork dédié à l’usine du futur dans les locaux du Pôle Universitaire de Cherbourg (IUT) qui s’adresse aux entreprises, et aux étudiants. Le concept d’industrie 4.0 ou industrie du futur correspond à une nouvelle façon d’organiser les moyens de production. Cette nouvelle industrie s'affirme comme la convergence du monde virtuel, de la conception numérique, de la gestion (opérations, finance et marketing) avec les produits et objets du monde réel. robotique - data - exosquelettes - VR - AR - capteurs - iot – sécurité. Cet événement a pour but de présenter des cas d’usages et des outils et services permettant une mise en place au sein des entreprises  à travers des témoignages lors de la table ronde et des démos sur les stands du salon. Les filières de formation du territoire y seront aussi…

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[EAMEA : Ecole des Applications Militaires de l’Energie Atomique]

L’École des applications militaires de l’énergie atomique a pour mission de contribuer à l’enseignement militaire supérieur interarmées en assurant la formation des officiers de la Marine nationale, de l’Armée de l’air et de l’espace, de l’Armée de terre et de la Gendarmerie nationale en matière de techniques et de sécurité nucléaires. Elle assure également la formation des sous-officiers et des officiers mariniers. Enfin, elle participe à la formation des ingénieurs de la direction générale de l’Armement (DGA) et des entreprises de défense. L’EAMEA comprend trois départements en son sein : un département attaché à la propulsion nucléaire, un autre relatif aux armes nucléaires et un dernier plus transverse qui recouvre la maîtrise des risques nucléaires.  Les formations dispensées par l'EAMEA sont destinées à des niveaux très différents : personnels de conduite et d’exploitation, de l’opérateur à l’officier : cours opérateurs et chefs de quart pour sous-marins nucléaires, porte-avions Charles de…

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[Une équipe cherbourgeoise à la pointe des recherches sur les hydroliennes]

Qu’est-ce qu’une hydrolienne ? Une hydrolienne permet de produire de l’électricité renouvelable à partir des courants marins ou fluviaux. Elle fonctionne selon le même principe qu’une éolienne mais le fait de l’immerger présente plusieurs avantages : la marée étant prévisible, il est possible de connaître à l’avance la production, ce qui facilite l’insertion de l’électricité sur le réseau ;l’impact visuel est nul étant donné que l’hydrolienne est immergée ;la densité de l’eau étant environ 800 fois plus élevée que celle de l’air, il est possible de produire beaucoup d’électricité (1 à 2 Mégawatts) avec un dispositif assez compact (10 à 20 m de diamètre). Le Raz Blanchard est un site exceptionnel car les courants atteignent 5 m/s lors des marées de vives eaux. C’est l’un des plus importants gisements hydroliens dans le monde. Théoriquement, les courants du Raz Blanchard peuvent produire 5,1 Gigawatts, l’équivalent de plusieurs centrales nucléaires. Où en sont les projets dans…

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[Une fibre artificielle plus résistante que la toile d’araignée]

La nature a souvent de bonnes idées, que les chercheurs essaient de s'approprier, comme c'est récemment le cas avec la production d'une fibre plus performante que la soie d'araignée. Cinq fois plus résistante que l'acier à poids égal, et en même temps étonnamment flexible, la soie d'araignée présente une composition particulière et complexe, subtile mélange de deux composants: l'un cristallin et l'autre amorphe. L'élément cristallin, qui représente environ 10 à 25 % de la fibre, est formé de l'assemblage de petits peptides de quelques acides aminés contenant des répétitions d'alanine ou d'alanine et de glycine. Ces peptides s'organisent en cristaux de 2 à 5 nanomètres de côté, grâce à des liaisons hydrogènes entre différentes couches d'acides aminés superposés (qui forment la structure appelée feuillet bêta). Au contraire, le composant amorphe n'est pas constitué d'un réseau de molécules organisés mais de peptides, plus longs et plus riches en acide aminé glycine. Leur empilement…

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[Une histoire de Petit Prince… ou plutôt de Saint Exupéry]

Le 29 juin est la journée mondiale du Petit Prince qui fête également cette année les 75 ans de sa parution en France. Cette date a été retenue en hommage à son auteur Antoine de Saint Exupéry né le 29 juin 1900. Si Antoine de Saint Exupéry est connu pour être un écrivain à succès et un grand aviateur, on connaît moins son côté inventeur prolifique qui n’a eu de cesse de chercher des solutions à des problèmes concrets qu'il rencontrait quotidiennement pendant ses missions aériennes. Le premier brevet déposé par Antoine de Saint-Exupéry date de 1934 (Brevet n° 795.308) et concerne un système pour l’atterrissage sans visibilité des avions. Il fait preuve d’esprit scientifique dans sa façon d’aborder les questions et d’ingéniosité technique pour les résoudre. Ce brevet décrit un système lumineux d'aide à l'atterrissage sans visibilité, mesurant en permanence la hauteur de l'avion par rapport au sol. Antoine…

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[Fusion nucléaire: obstacles et enjeux]

On l'apprenait il y a quelques jours, un tokamak chinois, l'Experimental Advanced Superconducting Tokamak (East) a réussi à maintenir son plasma à une température de plus de 120 millions de degrés pendant 101 secondes. Le tokamak East est un dispositif de confinement magnétique expérimental satellite du projet Iter, lequel mobilise pas moins de 35 pays dans le but de produire un réacteur thermonucléaire expérimental. Il existe environ 200 tokamaks dans le monde, visant à explorer la physique des plasmas et les possibilités de produire de l'énergie par fusion nucléaire. En effet, énergie réputée propre, sûre et illimitée, la fusion nucléaire est vouée à jouer un rôle important dans le futur, dans un contexte où elle permettrait une production abondante d'énergie sans émission de gaz à effet de serre, sans production de déchets radioactifs et avec moins de risques d'accident. La fusion nucléaire consiste à produire de l'énergie en rapprochant des…

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[Un siècle de transatlantique par les airs]

Si vous avez déjà longé la “route touristique”, voie parcourant le littoral du Cotentin, vous connaissez ses panneaux typiques indiquant “La Mer”. Mais une direction particulière a pu retenir votre attention : “Lindbergh-Plage”. Lindbergh ? C’est ni un ruisseau ni un cap local, alors à quoi ce nom fait-il référence ? Lindbergh nous renvoie presque cent ans en arrière, et surtout dans le monde aussi fascinant techniquement que rocambolesque de celles.ceux que l’on nomme les pionniers et pionnières de l’aviation (constructeurs et pilotes), tel que Charles Lindbergh ! Le début du XXème siècle est en effet marqué par le développement de la capacité des humains à projeter des objets, et se projeter, dans les airs, et à une vitesse toujours plus grande. Suite au premier vol d’un engin motorisé plus lourd que l’air, l’Eole, de l’ingénieur haut-garonnais Clément Ader en 1890, l’aviation ne va dès lors cesser de repousser ses…

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