[Vendée Globe, course humaine et naturelle]

Le Vendée Globe, souvent surnommé « l’Everest des mers », est une course à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance. Cette épreuve mythique, qui traverse les océans de la planète, met à rude épreuve les skippers et leurs bateaux, confrontés à des conditions météorologiques et marines extrêmes. Comprendre ces défis aide à saisir l'exploit accompli par ces navigateurs hors pair. Le Vendée Globe débute et se termine aux Sables-d'Olonne, en Vendée, en passant par les trois grands caps : le Cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), le Cap Leeuwin (Australie) et le Cap Horn (Amérique du Sud). Ce tracé couvre plus de 40 000 km, majoritairement dans les mers australes, où se concentrent les vents les plus puissants et les vagues les plus hautes du globe. Les skippers doivent composer avec des climats variés selon les régions traversées, Ainsi, si les alizés tropicaux, des vents réguliers de l’Atlantique…

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[Cyclones et réchauffement climatique : comprendre les mécanismes derrière les tempêtes]

Les récentes intempéries qui ont frappé Mayotte rappellent à quel point les cyclones peuvent être destructeurs. Comment ces phénomènes naturels se forment-ils et dans quelle mesure le réchauffement climatique influence-t-il leur intensité ? Les cyclones, aussi appelés ouragans ou typhons selon les régions du monde, sont des tempêtes tropicales de grande envergure. Ils se forment au-dessus des océans tropicaux chauds, où la température de l’eau dépasse généralement 26°C sur une profondeur d’au moins 50 mètres. Cette chaleur océanique est la source d’énergie qui alimente ces gigantesques systèmes météorologiques. Le processus de formation d’un cyclone, appelé cyclogenèse, suit plusieurs étapes clés : Évaporation et ascension : Lorsque la surface de l’océan est chaude, l’eau s’évapore et monte dans l’atmosphère sous forme d’air chaud et humide. Refroidissement et condensation : À mesure que l’air s’élève, il se refroidit, provoquant la condensation de la vapeur d’eau en gouttelettes. Ce phénomène libère de la…

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[Vers la Neutralité Carbone : L’Ambition Française de Réduire les Émissions de Gaz à Effet de Serre de 50 % d’ici 2030]

La France, en phase avec ses engagements climatiques, vise une réduction ambitieuse de 50 % de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030 par rapport à 1990, avec pour objectif la neutralité carbone en 2050 afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. La neutralité carbone se définit par un équilibre entre les émissions de GES et la capacité de la planète à les absorber, notamment via des puits de carbone comme les forêts et les sols. L’objectif est de parvenir à un bilan d’émissions nulles ou négatives : les émissions résiduelles sont compensées par des méthodes de captage et de stockage de carbone. En France, atteindre cet objectif suppose une décarbonation progressive de l’économie, c’est à dire la réduction de l'utilisation d'énergies fossiles, sources majeures de CO₂, à la faveur d’énergies renouvelables et d’optimisation de l'efficacité énergétique. L’année 1990 sert de base pour mesurer…

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[A qui appartient l’océan ?]

À personne ! Les océans font partie de ce que l’on appelle les « choses communes », elles sont à l’usage de tous. En revanche, les fonds marins appartiennent à l’État car ils sont le prolongement naturel immergé du territoire national. L’organisation des règles d’utilisation et d’exploitation des océans sont récentes. Au Moyen Âge, les pays revendiquent leur souveraineté sur les bandes maritimes longeant leurs côtes de manière anarchique et sans cohérence apparente, afin de régir la navigation sur les eaux. Au XVe siècle, le pouvoir de l'État s'arrête là où chute un boulet de canon tiré depuis la côte, soit, à l'époque, près de 5 km. Au XXème siècle, en raison du développement de la pêche industrielle et la découverte de gisements d'hydrocarbures, les océans sont utilisés comme de véritables réservoirs de richesses. C’est la loi du "premier arrivé, premier servi" qui prédomine. Il devient indispensable de définir des…

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[À la découverte du plancton]

La Cité de la Mer de Cherbourg-en-Cotentin propose une plongée au cœur de la vie marine invisible, permettent d'explorer l'univers fascinant de ces micro-organismes marins, essentiels à la vie sur Terre. Le plancton est essentiel aux écosystèmes et à la préservation de l’environnement marins. Le plancton est un ensemble d'organismes microscopiques flottant à la surface des océans, des mers et même dans les eaux douces. Il se compose de deux grandes catégories : le phytoplancton, qui sont des organismes végétaux, et le zooplancton, des organismes animaux. Ils participent activement à la régulation du climat et à la chaîne alimentaire marine. Les phytoplanctons sont des organismes végétaux microscopiques qui utilisent la photosynthèse pour produire de l’énergie à partir de la lumière solaire. Ils sont responsables de près de la moitié de la production d'oxygène de la planète, un chiffre comparable à celui des forêts terrestres. De plus, le phytoplancton capture une…

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[L’océan, poumon bleu de la planète]

L’océan couvre près de 70 % de la surface de la Terre et est au cœur de l’équilibre écologique mondial. Il régule le climat, génère une grande partie de l’oxygène que nous respirons, et abrite une biodiversité incroyable, allant des microscopiques organismes planctoniques aux majestueux cétacés. L’océan est pourtant aujourd'hui gravement menacé par le changement climatique. Le Conservatoire national des arts et métiers-Institut national des sciences et techniques de la mer (Cnam-Intechmer) se penche sur ces questions lors d’un atelier à l’occasion de la Fête de la Science, mettant en lumière les défis auxquels l'océan est confronté et les solutions envisageables pour préserver ce trésor naturel. Surnommé à juste titre le « poumon bleu » de la planète, l’océan absorbe environ 25 % du dioxyde de carbone émis par les activités humaines, contribuant à limiter le réchauffement climatique. De plus, grâce à l’activité du phytoplancton, il génère près de 50…

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[L’origine des aurores boréales]

Des aurores boréales ont été observables en France, et en particulier dans le Cotentin ces derniers jours. Mais alors comment ce phénomène se produit-il et comment être sûr de ne pas en rater les prochaines manifestations ? Une aurore boréale se forme lorsque des particules chargées émises par le Soleil, appelées le vent solaire, interagissent avec le champ magnétique de la planète. Ces particules sont principalement des électrons et des protons. Lorsqu'elles entrent en contact avec le champ magnétique terrestre, elles sont dirigées vers les pôles nord et sud. Ensuite, ces particules chargées entrent en collision avec les atomes et les molécules dans la haute atmosphère de la Terre, principalement composée de gaz comme l'oxygène et l'azote. Lors de ces collisions, les particules chargées transfèrent leur énergie aux atomes de gaz, les excitant. Lorsque les atomes excités retombent à leur état d'origine, ils émettent de la lumière sous forme de photons.…

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[Agriculture : terres d’innovation et de recherche]

Alors que s’ouvre le Salon de l’Agriculture ce weekend, le secteur n’échappe pas à la nécessité de recourir à l’innovation, à la recherche appliquée et au développement plusieurs innovations prometteuses émergent pour répondre aux défis de durabilité, de productivité et de résilience. Si l’innovation tend à rendre l’agriculture plus durable et plus florissante, la recherche et développement se concentre sur quelques domaines particuliers, parmi lesquels nous pouvons par exemple citer l’agriculture 4.0 ou l’agriculture verticale et hydroponique. La révolution numérique concerne aussi le domaine de l’agriculture où l’acquisition d’une masse importante de données et leur traitement automatisé sont devenus courants, conduisant à l’utilisation de machines interconnectées au sein de fermes intelligentes. Cette innovation permet d’optimiser le travail de l’agriculteur, notamment grâce à des outils d’aide à la décision intégrant de l’intelligence artificielle. Dans ces outils technologiques, on peut retrouver des capteurs, drones, ou encore des applications numériques, sans oublier l’utilisation…

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[Nathalie Cabrol: la vie en conditions extrêmes]

Nathalie Cabrol est une astrobiologiste, planétologue et géologue française, née le 7 avril 1962. Sa carrière scientifique est remarquable, axée sur l'étude des environnements extrêmes sur Terre et sur la recherche de signes de vie sur d'autres planètes. Après une formation en géologie et géophysique puis en astrobiologie à Paris, Nathalie Cabrol s'est spécialisée dans l'étude des environnements extrêmes sur Terre, tels que les lacs de haute altitude dans les Andes et les déserts arides. Elle a mené des recherches sur la microbiologie et la biogéochimie de ces environnements, cherchant à comprendre comment la vie peut se perdurer dans des conditions difficiles. Dans ce contexte, elle a participé à plusieurs expéditions scientifiques dans des régions reculées et extrêmes de la Terre, notamment dans les Andes, au Chili, au Tibet et dans le désert d'Atacama. Ces missions ont contribué à enrichir notre compréhension des limites de la vie sur Terre. Nathalie…

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[Les couleurs de l’hydrogène]

Vert, bleu ou blanc, on attribue des couleurs à l’hydrogène, présenté comme une piste prometteuse dans le secteur de l’énergie. Plus ou moins propre, chaque couleur définit un mode de production. L’hydrogène, tel qu’on l’entend ici, est la molécule composée de deux atomes éponymes, H2. Or, si l'hydrogène est présent dans l'univers – et c'est même la molécule qui y est la plus commune – il n'existe qu'en très faible quantité (de l'ordre de 0,5 ppm) dans l’atmosphère terrestre. Les ressources principales permettant de produire le dihydrogène H2 (que l'on appelle hydrogène par abus de langage) sont l'eau et les hydrocarbures (le charbon, le pétrole ou le gaz). La production actuelle d'hydrogène est dans la plupart des cas réalisée à partir de gaz naturel via un processus appelé "vaporeformage" qui consiste à séparer des molécules d’hydrogène de celles de carbone auxquelles elles sont reliées grâce à de la vapeur d’eau…

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