[Le Laboratoire de Radioécologie de l’IRSN]

L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Il est au service des pouvoirs publics et de la population. La singularité de l’lnstitut réside dans sa capacité à associer chercheurs et experts pour anticiper les questions à venir sur l’évolution et la maîtrise des risques nucléaires et radiologiques. Les femmes et les hommes de l’IRSN ont à cœur de faire connaître leurs travaux et de partager leurs savoirs avec la société. Ils contribuent ainsi à améliorer l’accès à l’information et le dialogue avec les parties prenantes. L’Institut concourt aux politiques publiques de sûreté et sécurité nucléaires, de santé, d’environnement et de gestion de crise. Rattaché à la Direction de l’Environnement de l’IRSN, au sein du pôle "Santé et Environnement", le Laboratoire de radioécologie de Cherbourg-Octeville (LRC) a pour principale thématique de recherche l’étude des processus…

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[Le Groupe d’Étude des Cétacés du Cotentin et des mammifères marins en mer de la Manche]

Fondé en 1997, le GECC est une association loi 1901 dédié à l’étude et la préservation des mammifères marins de la Manche. Ses missions principales reposent, de manière indissociable, sur la collecte et l’analyse scientifique de données en mer et depuis la côte, l’éducation et la sensibilisation du public à la préservation des espèces et de leur milieu, l’administration de l’application OBSenMER et l’animation d’un réseau d’observateurs. Le GECC est spécialisé dans l'étude de la population sédentaire de grands dauphins (Tursiops truncatus) de la Mer de la Manche. Le grand dauphin est un mammifère marin de la famille des delphinidés. Il s’agit d’un cétacé à dents avec un seul évent. Il a été décrit pour la première fois par Montagu en 1821. Installée dans notre région depuis plus de 20 ans et composée d’environ 500 individus, la population de grands dauphins de la mer de la Manche représente l'une des…

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[De la préparation de matériaux avancés à l’étude de leur fonctionnement à l’échelle moléculaire]

Le Laboratoire Catalyse et Spectrochimie (LCS) prépare et étudie des catalyseurs solides pour les applications dans le domaine de l’environnement et du développement durable. Le LCS est une unité mixte de recherche (UMR 6506) du CNRS, de l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs de Caen (ENSICAEN) et de l’Université de Caen Normandie. Avec un pôle très fort en spectroscopie infrarouge, mais aussi en résonance magnétique nucléaire et en spectroscopie Raman, le LCS occupe une place unique dans le domaine de la dépollution automobile (catalyseurs d’échappement), dans la production d’énergie (raffinage, biocarburants) et dans le domaine des bioressources. Ses deux principaux axes de recherche portent sur les zéolithes – aluminosilicates cristallins d'intérêt pour la fabrication de catalyseurs grâce à leurs propriétés physiques et chimiques et en particulier leur réseau microporeux organisé et régulier, à l'intérieur duquel se déroule une partie des réactions catalytiques – d’une part, les spectroscopies in situ et operando –…

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[La pieuvre modifie son ADN pour s’adapter à son environnement]

A bien des égards, l’intelligence et l’habileté de la pieuvre est démontrée. Mais des chercheurs ont récemment découvert qu’elle serait même en mesure de réécrire ses gènes pour s'adapter à la température de l'eau ! C'est en étudiant le système nerveux de pieuvres depuis leurs laboratoires de Tel Aviv et de Falmouth, que le biologiste Joshua Rosenthal et le biophysicien Eli Eisenberg, ont découvert à quel point ces céphalopodes ont la capacité de modifier leur ARN messager sans commune mesure avec les autres êtres vivants. Les résultats de cette étude ont été publiés le 8 juin dernier dans la revue Cell. Les deux chercheurs ont capturé des spécimens de pieuvres à deux points dans le cadre de cette étude, une espèce qui vit dans l'océan Pacifique, dont l'eau présente la particularité de changer grandement de température entre les saisons. Les animaux ont été placés dans des aquariums dans lesquels les…

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[La sonde indienne Chandrayaan-3 explore le pôle sud de la Lune]

Le 23 août à 14 h 34 heure de Paris, l'Inde est devenue la quatrième nation au monde a poser avec succès un engin spatial sur la Lune, après l’Union soviétique, les États-Unis et la Chine. Après un voyage de cinq semaines, la sonde indienne Chandrayaan-3 a devant elle quelques jours avant que la nuit lunaire ne tombe. En attendant, la mission lunaire de l’agence spatiale indienne (Isro) continue de se poursuivre dans des bonnes conditions. Ce mercredi 30 août, l'Isro a d’ailleurs dévoilé une première image prise par le petit rover Pragyan (27 kilos), capturant l'alunisseur Vikram (1471 kg). Pragyan roule sur six roues. Pouvant parcourir jusqu'à 500 mètres à la vitesse de 1 cm/s, il est équipé de deux caméras stéréo d'un million de pixels de résolution. Le rover embarque un spectromètre alpha et à rayons X – APIXS – et un spectromètre à induction laser – LIBS…

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[Du nouveau concernant l’une des plus anciennes étoiles jamais observées]

Une fois encore le télescope spatial James Webb fait parler de lui en démontrant la puissance de ses instruments. Au début de ce mois d’août, sa cible fut l’étoile lointaine nommée « Earendel » (étoile du matin en anglais ancien). Cette étoile a été imagée pour la première fois en 2022 par un autre télescope spatial et non des moindres : Hubble Space Telescope. Mais qui est Earendel ? De son petit nom WHL0137-LS, c’est l’étoile la plus ancienne que l’humanité ait pu observer. N’oublions pas que faire de l’astronomie, c’est toujours regarder dans le passé. Quand nous regardons le Soleil, nous le voyons tel qu’il était il y a huit minutes puisque les photons (particules de lumière) qui en sortent mettent un peu plus de huit minutes à parcourir la distance Soleil-Terre (soit un peu moins de 150 millions de kilomètres) à la vitesse de la lumière soit 300 000 km/sec. Donc quand les…

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[Le Carbonifère]

Le carbonifère est une période géologique du Paléozoïque. Elle s'étend de -350 à -300 millions d'années. Le supercontinent Pangée se forme à cette période, donnant lieu à des reliefs et paysages très différents de ceux que nous connaissons aujourd’hui. La Pangée se forme durant la période du carbonifère, regroupant presque toutes les terres émergées. Elle forme un supercontinent à la surface de la Terre, réduisant la longueur des côtes et la superficie des eaux côtières qui abritent la majorité des espèces marines. La formation de la Pangée entraîne par conséquent une importante extinction marine. Au centre du supercontinent, l'éloignement par rapport à la mer conduit à une forte baisse des précipitations et à l'expansion de gigantesques déserts. Il faudra 200 millions d’années, soit jusqu’à aujourd'hui, pour disperser les morceaux de la Pangée, une dispersion qui se poursuit toujours. Le carbonifère est aussi une période charnière pour l’évolution des vertébrés. Ainsi,…

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[Le télescope spatial Euclid révèle ses premières images]

Lancé le 01 juillet dernier, le télescope spatial européen Euclid a atteint son poste d’observation au point de Lagrange L2 – qu’il partage d’ailleurs avec le télescope James Webb (JWST) – et a livré ce lundi 31 juillet ses premières images tests ! Dans les années 1930, l’astronome suisse Fritz Zwicky observe les vitesses des galaxies les unes par rapport aux autres dans l’amas du Coma et calcule la masse nécessaire à contenir cet amas de galaxies entier, étant donnée leur vitesse de mouvement. La masse qu’il détermine est bien plus importante que celle de la matière ordinaire observée et il fait l’hypothèse d’une matière invisible qui agit sur la vitesse des galaxies qu’il nomme « matière noire », car elle n’émet ni ne reflète de lumière. Si à l’époque, cette théorie ne convainc pas ses confrères, elle resurgit dans les années 1970, lorsque d’autres astronomes affinent ses observations et parviennent…

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[Découverte d’une forme géométrique de type « pur einstein »]

Imaginez une forme, un dessin géométrique qui pourrait recouvrir une surface entière sans jamais se répéter, sans laisser d'espaces vides et sans se superposer. Les mathématiciens cherchent à savoir si une telle forme peut exister depuis 1961. Dans les années 1970, le physicien et lauréat du prix Nobel Roger Penrose a découvert une paire de formes créant un pavage non répétitif. Ainsi, le carrelage Penrose n’utilise que deux carreaux pour couvrir la plaine sans aucun motif répétitif. Mais la question demeurait de savoir si on pouvait faire de même avec une seule et unique forme ? Par exemple, un losange assemblé à l'infini à d'autres losanges produira à un moment donné un grand losange… La tuile qui répond à cette définition est officiellement appelée " mono-tuile apériodique" et surnommée "einstein", qui signifie "une pierre" ("ein stein") en allemand en l'honneur d'une personnalité scientifique célèbre. En mars 2023, David Smith, ancien…

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[Un liquide chaud s’échappe du fond de l’océan Pacifique]

Des chercheurs américains ont découvert un fluide qui s’échappe à une température de 9 °C au-dessus de celle de la mer et à forte pression, dans l'océan Pacifique, au niveau de la faille de Cascadia qui part de Vancouver pour arriver en Californie. Le phénomène a été observé au niveau de deux plaques tectoniques, où le moindre changement peut donner lieu à des séismes destructeurs. Or il ne s’agit pas de bulles de méthane, mais bien d’un flux sous haute pression qui s’échappe des entrailles de l’océan. La chimie de ce fluide est très atypique sur la côte ouest des États-Unis. Elle révèle un enrichissement extrême en bore et en lithium et un appauvrissement en chlorure, en potassium et en magnésium. Il est bien établi que les réactions fluide-roche, la pression des fluides interstitiels et l'écoulement des fluides ont un effet profond sur la mécanique des failles. Ces observations sont…

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