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La vague de chaleur intense qui frappe l’Europe cette semaine n’est pas la première, mais ces canicules ont augmenté en fréquence et en intensité depuis 40 ans.

Selon une étude publiée le 6 juillet, ces changements se produisent plus vite en Europe qu’en Amérique du Nord, une région qui n’a pourtant pas été épargnée ces dernières années, avec les canicules et sécheresses dévastatrices. « L’intensité » est définie par la température au-delà d’un certain seuil.

Que les canicules soient plus fréquentes est statistiquement inévitable, dans la mesure où la température moyenne sur Terre est de 1,1 degré plus élevée qu’il y a un siècle. Mais les chercheurs d’Allemagne, des Pays-Bas et des États-Unis, identifient un autre mécanisme, au sein des courants atmosphériques. Plus spécifiquement, le courant-jet (jet stream), une « rivière » de vents ouest-est en haute altitude (10 km), dont on avait observé qu’il se divisait à l’occasion en deux, au-dessus du continent euro-asiatique. Or, l’étude note que des canicules se développent souvent entre ces deux axes, et que, depuis 40 ans, ces divisions en deux ont augmenté en fréquence et en durée.

Connaître le déclencheur de ces « divisions » entre deux branches du courant-jet permettrait peut-être de prédire les canicules avec un peu plus d’avance.

Ce mois-ci, sécheresse et chaleur aidant, des feux de brousse font rage du Portugal à la France, et des records de température sont battus. Quant à la Grande-Bretagne, elle a décrété samedi la première alerte de « chaleur extrême » de son histoire, un nouveau niveau d’alerte introduit en 2021.

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