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En ce début d’année où nous échangeons nos vœux de bonheur ou de réussite, nous ne faisons finalement que célébrer la rotation de la Terre autour de l’étoile centrale de notre Système solaire : le Soleil !

Lors de la formation du système solaire, une nébuleuse de gaz et de poussières a commencé à s’effondrer sous l’effet de la gravité. Cette matière, initialement en mouvement, s’est contractée en un disque en rotation. Ce mouvement de rotation s’est conservé en vertu de la loi de la conservation du moment cinétique, selon laquelle un objet en rotation tend à conserver son mouvement de rotation tant qu’aucune force extérieure n’agit pour le modifier.

Les planètes héritent de cette rotation initiale de la nébuleuse et c’est la raison pour laquelle elles tourent sur elles-mêmes, à des vitesses qui peuvent toutefois être différentes à cause de collisions ou d’interactions gravitationnelles survenues pendant ou après leur formation. La révolution des planètes autour du Soleil résulte aussi de la conservation du moment cinétique de la matière dans le disque protoplanétaire. La gravité du Soleil maintient les planètes sur des trajectoires elliptiques, tandis que leur vitesse orbitale empêche qu’elles ne tombent directement sur l’étoile.

Même, si les planètes tournent sur elles-mêmes et autour du Soleil, notre galaxie, la voie lactée est aussi en rotation sur elle-même et les galaxies entre elles, par conservation du moment cinétique, un des principes fondamentaux de la physique.

Plus une planète est éloignée du Soleil, plus sa révolution est longue :

  • Mercure : 88 jours terrestres
  • Vénus : 225 jours terrestres
  • Terre : 365,25 jours terrestres
  • Mars : 687 jours terrestres
  • Jupiter : 11,86 années terrestres
  • Saturne : 29,46 années terrestres
  • Uranus : 84 années terrestres
  • Neptune : 164,8 années terrestres

Ce phénomène est lié à la force gravitationnelle qui diminue avec la distance au Soleil, allongeant ainsi la durée de la révolution.

Le concept de nouvelle année est directement lié à la période de révolution terrestre. La Terre met environ 365,25 jours à compléter une orbite autour du Soleil, d’où l’ajout d’une journée tous les quatre ans pour compenser cette fraction (année bissextile).

Historiquement, le début de l’année n’a pas toujours été fixé au 1er janvier. Dans la Rome antique, le calendrier de Romulus débutait en mars, mois dédié au dieu de la guerre Mars. Cependant, en 46 av. J.-C., Jules César introduisit le calendrier julien, basé sur l’année solaire, et fixa le début de l’année au 1er janvier, en l’honneur du dieu Janus, symbolisant les transitions et les commencements.

Avec la réforme grégorienne en 1582, le calendrier fut ajusté pour corriger les dérives du calendrier julien. Le pape Grégoire XIII conserva le 1er janvier comme date de référence, adoptée progressivement par l’ensemble des nations européennes.

Le choix du 1er janvier comme début de l’année est symbolique et culturel plus qu’astronomique. Il reflète des décisions historiques et politiques autant qu’un phénomène astronomique lié à la révolution terrestre. D’autres cultures ont conservé des repères différents pour marquer le début d’une nouvelle année : le calendrier chinois, par exemple, est basé sur des cycles lunaires, tandis que le calendrier musulman est purement lunaire.

Ainsi, si la notion d’année est profondément ancrée dans l’observation astronomique, notamment la période de révolution de la Terre autour du Soleil, le choix du 1er janvier comme date de nouvelle année est un héritage historique, mêlant symbolisme et convention sociale. Nous vous souhaitons néanmoins une belle année 2025, riche de découvertes !

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