Octobre Rose est un mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Tous les ans au mois d’octobre, ce sont des milliers de personnes qui se mobilisent pour la lutte contre le cancer du sein.
Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules déréglées finissent parfois par former une masse qu’on appelle tumeur maligne. Le cancer du sein est un cancer de la glande mammaire. Il naît dans les unités cellulaires dont la fonction est de sécréter le lait, les unités ducto-lobulaires du sein, essentiellement chez la femme. Premier cancer dans le monde, il est aussi le plus fréquent en France, où il touche 50000 femmes, soit environ une femme sur huit au cours de sa vie.
Octobre rose, c’est l’occasion pour des milliers de personnes de se mobiliser pour la lutte contre le cancer du sein. Octobre Rose est une campagne de prévention mettant en avant les risques du cancer du sein et favorisant la recherche scientifique ainsi que l’accompagnement des femmes et des hommes qui en sont malheureusement atteints.
Lorsqu’une anomalie est détectée au niveau d’un sein, un échantillon est prélevé pour être analysé au microscope : c’est l’examen anatomopathologique, le seul examen qui permet d’établir le diagnostic définitif de cancer. Il est indispensable pour faire les choix de traitement.
5 à 10 % des cancers du sein diagnostiqués sont des cancers du sein à prédispositions génétiques. Les cancers non-familiaux, quant à eux, constituent les 90 à 95 % restants. Un tiers de ces derniers, dans les pays occidentaux, pourrait être prévenus par un changement de mode de vie. Ainsi, les causes hormonales, la fécondité tardive, les perturbateurs endocriniens, le surpoids ou la consommation de graisses et d’alcool sont des facteurs d’augmentation du risque et de fréquence du cancer du sein.
1 % des cancers du sein est développé par un homme. À stade égal, le pronostic est identique. Néanmoins, la glande mammaire chez l’homme est de très petite taille conduisant à un diagnostic souvent tardif. Il y a donc beaucoup plus de cancers détectés à un stade évolué, accompagnés d’une atteinte cutanée ou des plans profonds. Détecter et traiter les tumeurs quand elles sont très petites (moins d’un centimètre de diamètre) est possible grâce à la mammographie et à un suivi régulier.
A Octobre rose, et ce n’est pas un hasard si on vous en parle maintenant, succède Movember – en novembre, dédié au dépistage du cancer de la prostate ! La prostate est une glande située juste en dessous de la vessie, en face des intestins. Elle produit un fluide qui protège et enrichit le sperme.
Le cancer de la prostate survient lorsque certaines des cellules prostatiques se reproduisent bien plus rapidement que d’habitude, ce qui donne ainsi lieu à une tumeur. Si elles ne sont pas traitées, les cellules cancéreuses sont susceptibles de se propager de la prostate à d’autres parties éloignées du corps, notamment aux ganglions lymphatiques et aux os, en donnant naissance à des tumeurs secondaires dans un processus connu sous le nom de métastase.
L’un des aspects les plus inquiétants de la maladie réside dans le fait que la plupart des cancers de la prostate se développent sans que les hommes ne ressentent au départ aucun symptôme, d’où l’importance du diagnostic, notamment à partir de 50 ans !