En ce jour de Pâques, nous avons décidé de nous intéresser aux techniques de fabrication des cloches.
Celles-ci n’ont en fait guère évolué depuis le Moyen-âge. Ainsi, les cloches sont composées de bronze, dont l’alliage comprend 78 % de cuivre et 22 % d’étain. Le métal en fusion est déversé dans des moules composés d’argile, de crottin de cheval et de poils de chèvre, capables de résister à des températures supérieures à 1000 °C !
Toute la technique de fabrication repose sur le moule, qui définit le profil de la cloche, lequel donne sa tonalité ! Si sa fabrication est aujourd’hui assistée par ordinateur, sa composition et sa fabrication ont peu évoluées. Il est composé d’un noyau central (partie du moule à l’intérieur de la cloche) sur lequel est construite la fausse cloche (copie en terre et en cire de la réalisation finale), recouverte de la chape (partie du moule à l’extérieur de la cloche) dans laquelle s’incrustent les décors définis sur la fausse cloche.
Le noyau et la chape constituent ainsi le moule dans lequel est fondue la cloche. Une fois la cloche obtenue, l’accordeur peut choisir d’enlever du métal par meulage intérieur pour corriger la note de la cloche. Il est désormais aidé d’un analyseur de spectre électronique.